Texaco en concert

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Dernière Modification le : 26/02/05

Le 10 décembre2004 Concert de Texaco à l’Anatole Bar et le 14 janvier 2005 au Club 83

Texaco: nm propre, tiré ni du grec, ni du latin (et puis on s'en fout) quelques blues mais très vite du jazz rock dans lequel ce groupe évolue très à l'aise en  distillant des chorus au feeling envoûtant et dont la température peut monter au paroxysme.

Je les avais déjà entendu à l'Anatole Bar, le 10 décembre2004, dans un style plus électro-acoustique, suivant les exigences du propriétaire des lieux, soucieux, et c'est tout à son honneur, de respecter le calme du voisinage. De ce fait, ce soir là, le style était plus intimiste, tout à fait dans le style d'une musique jouée dans un club jazz.

Pour ma part, j'avais trouvé cela très bien, mettant en relief un feeling d'enfer, faisant monter la température de l'auditoire. J'étais vite emporté par le jeu fascinant de Jean-Baptiste Gaudray

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hypnotisé par le saxophone de Laurent Meyer.

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Hakim Molina à la batterie, avec ses balais, soutenait avec une précision et un doigté d'une justesse effarante l'ensemble; 

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Yves Martinez en véritable homme orchestre un tantinet déjanté nous assurait une infatigable rythmique à la basse appuyée d'une jambe levée si haute comme pour mieux en marteler la puissance, des riffs d'harmonica dans lesquels il se courbait jusqu'au sol pour creuser encore plus dans la matière brute de la note, et le chant ( ah! pas mal le chant mais s'il allait fourailler encore plus loin au fond de ses tripes...). Il y a belle lurette que je ne suis plus parent d'élève car il m'inquièterait c'gars là!  La seule critique que d'aucuns pouvaient émettre était de ne pas adhérer à leur musique, trop loin du vrai blues pour certains, délibérément trop jazz pour d'autres, et là nous tombons peut être dans une affaire de goût.

Donc pas d'hésitation, subjectif je suis, et c'est sans crainte  que je tranche de mon avis dont l'impartialité ne peut être discutée (sous peine de s'en prendre une dans la tronche): J'ADORE.
Et  c'est aussi sans aucune hésitation que je me retrouve en bonne compagnie  au club 83 de la Chouque le vendredi 14 janvier de l'an de grasse (oui, je sais: de grâce; il y en a qui vont vraiment s'en prendre une!) 2005.

Alors là, attention les esgourdes, finit la 22 long rifle à la guitare, le PM à la batterie, le tir au pigeon au saxo et tout ce que vous voulez comme armes de salon. Nos musicos sorte  l'artillerie lourde, du jazz rock, moult blues et un ou deux boogies assénés aux décibels, façon missiles anti-cons. Et nous retrouvons les mêmes chorus prenants, une température musicale  à dilater le sphincter des culs coincés, et un saxo, mes cocos... j'ne ne vous dis qu'çà! 

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Parce que c'est pas un expansif de la jactence, l’ami Laurent Meyer, pas du tout le genre " poussez-vous d'là que la populace asservie m'admire »; ce serait même plutôt le contraire au point que de temps en temps, Yves Martinez le poussait gentiment un peu plus vers le centre de la scène. Il sait tirer le meilleur  de son instrument et plus rien ne l’arrêterait (et certainement pas moi) tant il est parti haut et loin.
Du décibel, j'en voulais bien, je me serait bien mis au pied de la scène , fort belle, de ce haut lieu des nuits dansantes, mais pour mon goût, il y avait un volume un poil trop fort, au point que je me suis mis en retrait pour mieux apprécier. Il faut dire que nous aurions du être cinq cents mais par un illusoire renfort nous nous vîmes qu'une trentaine en arrivant au concert de Texaco.

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C'était bien dommage. Autrefois le viking n'était-il pas un intrépide conquérant (hein, guillaume!), avide de découvrir et de défricher de nouvelles terres, remontant la Seine à coup de rame dans son fier drakkar? Bah, ce n’est apparemment plus le cas de ses descendants, ou de ce qu'il en reste, question d'aller découvrir et défricher de nouvelles contrées musicales par delà la variétoch formatée façon pompe à fric.
Mais quoi ? J’apprends que Texaco sera au festival blues de Cahors qui se déroulera du 19 au 21 Juillet prochains. De vous à moi, le Lot c’est une région magnifique pour vos vacances d’été et si vous passez par Cahors…

Frère Toc

Photos: Christian Rock

Le 19 Octobre 2002, Jean Luc est encore allé retrouver Texaco au Bateau Ivre à Rouen

C’est toujours avec beaucoup de plaisir que je me déplace pour un concert de Texaco, je sais que la soirée sera chaude et riche en émotions.
La formation a évolué depuis le départ du pianiste Alexandre Rasse parti exercer son talent sous d’autres cieux… Le saxophoniste Laurent Meyer, qui "boeuffait" souvent avec le band, l’a intégré définitivement. Le groupe qui se revendique "autour du Blues" a donné un concert d’une rare intensité. Les quatre compères nourris au biberon du Blues et du Jazz, ont assimilé le Boogie, le Swing, le Funk, le Rhythm and Blues et le Rock, afin d’en restituer, un concentré de pur jus du meilleur de chaque style ! A commencer par Jean-Baptiste Gaudray, guitariste inventif et bondissant, s’affirme un peu plus à chaque prestation, en nous transportant sur des chemins inattendus tout proche du summum ! Yves Martinez, le métronome, dirige et conduit l’engin, échange de biens jolis phrasés de sa basse avec JB, chante et déverse de belles touches de son harmonica, pas mal pour un seul homme ! Marc Rodrigues derrière ses fûts mitonne un succulent jeu de baguettes, structuré, original et inspiré.
Laurent Meyer aux saxophones (soprane et ténor) s’intègre comme un gant au trio en distillant de séduisantes interventions et de remarquables solos…

Le quatuor propose un style hybride et épuré, ou la cohésion omniprésente et la complicité affirmée renforcent l’immense talent des protagonistes. Les trois formidables sets de ce soir, ont bénéficié d’une restitution sonore d’excellentes qualités, grâce à Matthias Rémy aux manettes qui en profita pour enregistrer "live". J’attends avec impatience, la galette  "Texaco en concert " qui doit naître( ?) dans les semaines à venir. Sans aucun doute, le meilleur moyen de transmettre toute la dimension de ce groupe et permettre ainsi d’ouvrir certaines portes…
Texaco, à force de tourner "autour du Blues" réussira enfin à mettre le doigt dedans, pour prendre un envol bien mérité et se poser un partout en France, en Europe et au-delà… Bon vent !

Lucky Jean Luc

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Le 26 avril 2002 nous avons retrouvé Texaco au Bateau Ivre à Rouen

Après une période d'inactivité sur la scène rouennaise qui nous a fait craindre le pire, Texaco est de retour. J'ai raté leur concert à la traverse, mais l'avis de Jean Luc m'a donné envie. Après un petit rencard au Brooklin' avec Fabrice Malmaison, direction le Bateau Ivre où Jean Luc et Christian doivent nous rejoindre. Nous arrivons vers 11h, juste le temps de commander un verre et de discuter 5 mn avec Yves Martinez et JB Gaudray avant qu'ils ne démarrent.

Bien avant la qualité de jeu, j'ai été frappé par la cohésion du groupe, par les missent en place et les rebondissements inattendus. Beaucoup de travail d'ensemble et de recherches pour sortir ou enrichir les douze mesures classiques. Du coup on oscille entre Blues et Jazz Rock selon les titres ou selon les solos.
Même si leurs inspirations sont multiples, je n'ai pas été en mesure que les rapprocher de quoi que ce soit sauf peut être de Robben Ford par moments.

JB Gaudray à la guitare et Alex Rasse aux claviers nous ont distillés de nombreux solos. Ils n'ont pas été avares de feeling qui n'ont laissé personne indifférent.

Je n'ai pas porté une attention particulière à Marc Rodrigues à la batterie je comblerai cette lacune une autre fois.

En ce qui concerne Yves Martinez, il se pose en chanteurs, bassiste, harmoniciste et chez d'orchestre du combo. Souvent les guitaristes font un signe de tête à la fin de leur solo, les harmonicistes un signe de la main. Ce soir j'ai failli céder à une crise de fou rire en voyant Yves finir ses solos d'harmonica mains prises par la basse tête bloquée dans le porte harmo essayer de faire signe avec les épaules.

Vers 2h 30, la fatigue de la semaine commençant à se faire sentir j'ai regagné mon Sweet Home en pensant qu'il va falloir faire attention, il y a encore une bande de furieux en liberté.

Pascal

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Le 07 mars 2000 Texaco assurait la première partie de John Doe à la Traverse à Cléon (Rouen)

 

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