Dernière modification le 09 févr. 2005
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Nom: |
Buddy |
Prénom: |
Guy |
Né le: |
30 juillet 1936 |
à: |
Lettsworth,
Louisiane |
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Influences |
Lightnin' Hopkins, T Bone Walker,
John Lee Hooker, Slim
Harpo, Guitar Slim |
Il a influencé |
Jimi Hendrix, Stevie Ray
Vaughan, Tommy Castro. |
Site Officiel: |
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En
bref |
1952 En sortant
d'un concert de Lightnin' Sam, il fabrique lui même sa première guitare. Il a
alors 16 ans.
1953
Il tourne à Baton Rouge avec un groupe Big
Popper's.
1955
Il joue sur scène avec Lightnin' Sam et côtoie
Lazy Lester et Slim
Harpo.
1957
Arrivé à Chicago il se fait remarquer en jouant à genoux, sur le dos
ou sur le comptoir du bar. Il enregistre 2
titres pour Eli Toscano du label Artistic Sit and Cry et
This Is the End.
1958 Buddy
Guy enregistre avec Otis Rush, Willie Dixon et
Ike Turner. A cette époque, avec
Otis Rush et Magic Sam, ils fondent le style de la
Windy City, qui influence le
Chicago Blues.
1960
Débute une collaboration avec les frères Chess, quelques chef d'œuvre
en sortiront, First time I met the Bues, I got my eyes on you,
Stone crazy. Il
enregistre aussi avec Little Walker, Sonny Boy
Williamson, Koko Taylor ou Muddy
Waters.
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Stone
Crazy |
Buddy
Guy |
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1964
Encore une session pour Koko Taylor. Il en fera d'autres pour elle
jusqu'en 1969, elle sont sortie en 1997 sous le titre Koko Taylor What it Takes
/ The Chess years
1965 |
My
Time After A While |
Buddy
Guy |
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1965
Marque le début d'une grande
collaboration avec Junior Wells.
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Hoodoo
Man Blues |
Buddy
Guy |
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Hold
That Plane |
Buddy
Guy |
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Bruno 2A (Oct
2003)
Des 3 albums primordiaux de Buddy
de la période Vanguard, à savoir A
man & the Blues, This is Buddy Guy
& Hold that plane, ce dernier est le moins
bon ; mais attention, tout est relatif ; cet opus n'en demeure pas moins
excellent et il faudra attendre les 90's pour pouvoir réécouter des
disques de Buddy de cette qualité.
Cet enregistrement de 1970, réédité en 1972, contient un des
classiques de Buddy : My
time after a while, qui est devenu une scie de Tommy
Castro. Comme à son habitude, Buddy
compose peu : seul 2 titres sont de sa plume, dont 1 co-écrit avec son frère
Phil (il fait aussi office de
guitariste rythmique)- sur 7, mais se les réappropries. D'ailleurs, les
standards que sont I'm Ready de Willie
Dixon et You don't love me de Bo
Diddley sont à peine reconnaissables sans une écoute
attentive. A noter la présence A.C. Reed,
le meilleur saxophoniste de Chicago, qui agrémente, illumine, de
son timbre bien reconnaissable la haute tenue du disque.
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The
Very Best Of Buddy Guy |
Buddy
Guy |
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1967
Il quite Chess pour Vanguard.
1967 |
A
man & the Blues |
Buddy
Guy |
Vanguard |
662078 |
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Buddy
Guy Guitare chant
Otis Span piano
Wayne Bennett guitare
Jack Myers basse
Lonny Taylor batterie |
Fred Below batterie
Donald Hankins sax
Aaron Corthen sax
Bodddy Fields sax |
Pascal
Lob
(2002)
On retrouve sur cet album Mary Had a Little Lamb qui est devenu un
standard depuis qu'il a été repris par Stevie Ray Vaughan sur
Texas Flood. On y retrouve aussi I can't quit the Blues qui a été repris par
Tomy Castro sur Exeption to the rules.
Notons que Wory Wory et Sweet Little Angel
deux Blues lents démarrent avec la même phrase de guitare???
A écouter sans excès |
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1967 |
Left my Blues in San Francisco |
Buddy
Guy |
MCA / Chess |
31265 |
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Buddy
Guy Guitare chant
Phil Upchurh basse
Charles Stepney batterie
Gene Barge sax
Matt Murphy guitare
Reggie Boyd basse
Phil Thomas batterie
Lafayette Leake orgue
Lefty Bates guitare |
Jack
Meyers basse
Sonny Turner trompette
Murray Watson trompette
Jarrett Gibson sax
Abe Locke sax
Leroy Stewart basse
AC Reed sax
Milton Bland sax |
Pascal
Lob (2002)
Une compilation de titres enregistrés entre 1965 et 1967. On y retrouve Leave
my girl alone que Stevie Ray
Vaughan reprendra sur In Step. L'ensemble est de qualité inégale mais reste
agréable à écouter. Le son a vieilli.
A écouter sans excès
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1968 |
This
is |
Buddy
Guy |
Vanguard |
662075 |
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Buddy Guy Guitare chant
AC. Reed sax
Bobby Fields sax
Leslie Crawford sax
Norman Spiller guitare
George Alexander guitare
Glenway McTeer batterie
Jack Myers basse |
Pascal
Lob (2002)
Malgré un son limite écoutable par moments, on trouve sur cet album, enregistré
en public, une part de l'énergie qu'il développe encore sur scène.
Le premier titre I got my eyes on you signé Guy/Dixon ressemble plus qu'étrangement
à Let me love you baby signé Dixon que l'on retrouve sur un album de
Stevie
Ray Vaughan et sur un autre album de Buddy
Guy???
Une version de Fever qu'il faut avoir entendu et une version de
Knock on
wood quasiment inécoutable.
A
écouter et A oublier
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1970 |
I
Was Walking Through The Woods |
Buddy
Guy |
MCA / Chess |
9315 |
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Buddy
Guy Guitare chant
Junior Wells harmo
Jack Myers basse
Otis Spann piano
Lafayette Leake piano
Leonard Caston piano
Fred Below batterie |
Maurice
White batterie
Al Duncan batterie
Jarret Gibson sax
Bob Neely sax
Donald Hankins sax
Lacy Gibson guitare |
Pascal
Lob
(2002)
My time after a While (Badger/Geddins/Feinberg) sera repris par
Tommy
Castro sur Can't keep a good man down.
Globalement rien à dire sur cet album.
A oublier. |
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1970
Toujours avec Junior Wells ils
participent, en temps que première partie, à la tournée mondiale des Rolling
Stones.
1972 |
Play the
Blues. |
Buddy
Guy & Junior Wells |
ATCO |
70299 |
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Buddy
Guy Guitare chant
Junior Wells harmo
Eric Clapton guitare
J Geils guitare
AC Reed sax
Dr John claviers
Mike Utley claviers
Leroy Stewart basse |
Danny
Klein basse
Jim Gordon batterie
Roosevelt Shaw batterie
Stephen Bladd batterie
Juke Joint Jimmy tape des pied
Carl
Radle basse
Seth Justman claviers |
Pascal
Lob
(2002)
Une version intéressante de Messin' with the kid de
Mel London à
comparer avec celle plus connue des Blues
Brothers.
A écouter |
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1972
Buddy Guy s'associe à LC
Thurman pour ouvrir un club de Blues devenu mythique
par la suite, le Cherckerboard.
1974 |
Drinkin' TNT
& Smokin' Dynamite
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Buddy
Guy & Junior Wells |
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1981 |
Alone & Acoustic |
Buddy
Guy & Junior Wells |
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Fin des années 80 il joue sur
scène avec Stevie Ray Vaughan, notamment lors de son dernier concert à
Alpine Valley.
1989
Il ouvre un club de Blues devenu grandement célèbre, le Legends a
Chicago. Ce club est souvent une étape des tournées encore aujourd'hui.
1991
Il joue avec Eric Clapton au Royal Albert Hall à
Londres. Ce qui l'a
probablement aidé pour signer avec Silvertone
1991 |
Damn
Right I've got the Blues. |
Buddy
Guy |
Silverstone |
74979 |
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Buddy
Guy Guitare chant
Neil Hubbard guitare
John Porter guitare
Mark Knopfler guitare
Jeff Beck guitare
Eric Clapton guitare
Greg Rzab basse
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Mick Weaver claviers
Pete Wingfield claviers
Tessa Niles choeurs
Katie Kisson choeurs
Carol Kenyon choeurs
The Menphis Horns cuivres
The New Hooligans cuivres |
Pascal
Lob (2002)
Buddy Guy signe ici un excellent album, pour un retour mérité sur le devant de
la scène.
C'est l'album avec lequel j'ai découvert ce grand père du Blues ( Il m'a
converti ).
Ses versions de Let me love you Baby de Willie Dixon ou de
Mustang Sally de Mack
Rice me font déjà regretter les
mots grand père. Ce disque lui a permis d'obtenir un Grammy Award.
Un album a emporter sur une île déserte.
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Pascal
Lob (2002)
J'ai vu Buddy sur scène trois fois. La première pour la tournée de
Damn Right I've got the Blues les autres, je ne sais plus mais j'en redemande. L'homme est
magique, un charisme incroyable, une bonne humeur communicative et une énergie
débordante. Le guitariste est époustouflant, saisissant d'émotion et de
virtuosité et c'est un show man. Il branche l'émetteur (ou le Jack de 200 m)
et descend jouer dans la salle. Il utilise les doigts d'une personne du public
(ou une baguette du batteur) comme médiateur. Sort jouer sur le parking avec le
service d'ordre. Imite le jeu d' Eric Clapton, John Lee Hooker ou
Stevie Ray Vaughan. Bref je suis fan.
1992
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The Complete Chess Studio Sessions |
Buddy
Guy |
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1993
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Feels like rain |
Buddy
Guy |
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Ce disque lui a permis
d'obtenir un Grammy Award.
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1993
Il
participe à l'album Wake Up Call de John
Mayall.
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1994 |
Slippin' In |
Buddy
Guy |
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Ce disque lui a permis
d'obtenir un Grammy Award |
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1995
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The Real Deal
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Buddy
Guy |
Silverstone |
42676 |
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Buddy Guy Guitare chant
Johnnie Johnson piano
G.E Smith guitare
Lew Del Gatto sax
George Young sax
Lenny Pickett sax |
Ron Tooley trompette
Dennis Wilson trombone
Leon Pendarvis l'orgue
Paul Ossola basse
Shawn Pelton batterie |
Pascal
Lob
(2002)
On prend le tout on mélange et on obtient un album live de haute tenue.
A avoir |
Véro (2002)
Oui,
un bon, un très bon live sans épate gratuite mais du feeling encore et encore
! J'ai découvert Buddy Guy grâce à ce disque et j'ai été conquise d'emblée |
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1997 Il
apparait sur Koko Taylor What it Takes
/ The Chess years |
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1998
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Heavy Love
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Buddy
Guy |
Silverstone |
46090 |
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Buddy Guy Guitare chant
Jonny Lang Guitare chant
Reese Wynams claviers
Jack Holder guitare
Steve Cropper guitare
Richie Hayward batterie
David M.Smith basse
David Z. percussions |
Pascal
Lob (2002)
Globalement un bon album mais
rien qui m'ai vraiment fait vibrer. Je dois devenir exigent.
Une palme à Jonny Lang pour sa voix.
A écouter
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Best
Of |
Buddy
Guy |
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Last Time Around - Live at Légends |
Buddy
Guy & Junior Wells |
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Enregistré au club de Buddy
Guy, ce disque retrace le dernier concert des deux acolytes
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Jean
Barclais (fev 2005) une galette magique cette ambiance
blues on ressent la vraie dimension du blouze je ne m'en lasse pas
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2001
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Sweet Tea |
Buddy
Guy |
Silverstone |
60182 |
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Buddy Guy guitare chant
Spam batterie
Davey Faragher basse
Jimbo Mathus guitare
Sam Carr batterie
Pete Thomas batterie
Craig Krampf percus
Bobby Whitlock piano |
Pascal
Lob
(2002)
Buddy Guy signe ici une galette qui est cité dans les références de l’année.
Soit l’année a été mauvaise, soit, je n’ai rien compris. Il m’est
difficile d’admettre l’une comme l’autre. Il a déjà tendance à mettre
beaucoup de reverb mais alors là il a atteint des sommets. Les notes finissent
par disparaître dans une mêlasse sonore !!!
A oublier |
Fred
(2002)
Cet album est pour moi, monstrueusement génial, avec des guitares fabuleuses
qui passes à travers de vieux twin fender, avec plein de reverb (j'adore la
réverb),
et surtout sa voix d'outre tombe. La music est vraiment intense et lancinante,
j'adore vraiment cette album. Avec en plus des morceaux dépouillés, comme down
gont old. Je viens d'ailleurs de voir Buddy Guy en concert ce week end au
Jazz
Defense Festival de Paris (pas trop de monde et tant mieux !!), c'est génialement
blues !!
A voir absolument |
Bruno
2A (Mai 2003)
Ouah ! La claque. Buddy nous surprend
tous avec son dernier CD, bien que la pochette, une vieille baraque poussiéreuse
dans le bayou (swap-blues ?) et sa photo noir & blanc du verso genre
"j'vais vous en mettre plein la tête avec ma guitare", laissait
présager quelque chose de pas catholique. Et là, ouverture avec un
morceau interprété seul à la guitare avec une voix mûre et profonde
(Delta-blues ?). La Classe. Ensuite... qu'ouîs-je ? Une batterie pesante
s'annonce sur un mid-tempo, de suite épaulée par une basse monstrueuse,
vrombrissante, écrasante ; Félix Pappalardi
serait-il revenu d'outre-tombe ? La voix de Buddy
s'annonce menaçante et déclamatoire, sa guitare souffre à travers un
vieil ampli aux H.P. fatigués délivrant une fuzz naturelle et une réverb
du style "J'ai mis l'ampli au fond du parking souterrain pour
l'acoustique". On enchaîne avec un titre presque festif de T-model
Ford à la limite bordélique. La reprise de lowell
Fulson, Tramp, est par contre gâchée
par une guitare solo assourdissante noyée par la réverbe. Les
hostilités reprennent sérieusement avec la 6e plage : de nouveau cette
basse imposante. Mention spéciale pour I gotta try
you girl, heavy blues hypnotique de 12 mn. que n'aurait pas renier Mountain.
Et jusqu'au dernier titre, le seul estampillé Buddy
Guy, nous sommes saisi par la force des titres et la qualité
des interprétations lives - on entend parfois les musiciens
communiquer entre eux -. Malgré 2 morceaux quelque peu raté, Sweet
Tea est un autre chef-d'oeuvre de Buddy
Respects à Davey
Faragher et sa basse menaçante et omniprésente, ainsi
qu'à Spam à la batterie.
Un album cru et essentiel |
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2003 |
Blues
Singer |
Buddy
Guy |
Silvertone |
41843 |
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Buddy Guy guitare chant
Jim Keltner batterie
Eric Clapton guitare
Tony Garnier basse
B.B. King guitare
Jimbo "Hambone" Mathus guitare, slide |
Lionel
(juin 2003)
L'album Blues singer est bien nommé.
"Blues" parce que c'est vraiment du Blues, il n'y
a aucun doute sur le sujet : Il s'agit d'une complainte, dépouillée, aux
sonorités rurales, d'une rusticité élémentaire. "Singer"
parce que cet album fait la part belle à la voix. Tour à tour grave,
presque caverneuse (à la John Lee Hooker)
sur certains morceaux, longue et fuyante sur d'autres comme un appel désespéré.
Buddy Guy signe là un album hors des
modes et hors du temps, hors des orchestrations et des arrangements
complexes. Un album que j'adore, à écouter sans modération de la première
à la dernière seconde. |
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2003 Sa tournée en France l'a fait
passer par Rouen le 23
octobre.
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