Buddy Guy en concert

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Dernière modification le 04 sept. 2004

Le 23 octobre 2003 le Théâtre des Arts de Rouen accueillait Buddy Guy

La Grande Escroquerie du Blues !!!

En tournée en France pour quelques dates seulement, Buddy Guy faisait une halte en Normandie, sous l’égide du Théâtre Duchamp Villon, délocalisée pour cause de travaux, dans le superbe Théâtre des Arts de Rouen, plus habitué aux grands airs d’Opéra qu’aux riffs de guitares. L’Oreille Bleue se devait d’être présente pour assister à cet événement qui saluait la dernière production discographique signée par l’intéressé, par un retour remarqué vers la musique qui nous fait tant vibrer, intitulée Blues Singer. Pour l’occasion, tous les spécialistes de la presse spécialisée que compte notre belle région ont fait le déplacement, Gilles Romain-Vimont, Dominique Fanger pour Soul Bag, Didier Chaumier pour Blues Feeling, Marc Loison pour l’émission de radio «Sweet Home Chicago» (le samedi entre 13 et 15 h sur http://blues.radio666.com), sans oublier mes compères de Lob, Gringos et Pascal. Tout semblait réunit pour passer un agréable moment dans un lieu à l’acoustique exceptionnelle copieusement fréquenté sur ses trois niveaux… Mais dés l’entame du concert, les échos défavorables des performances de Buddy Guy, à Nancy et à Toulouse, allaient se confirmer. A commencer par le volume sonore de sa Strat’, tantôt ahurissant à tel point qu’il dissimulait les autres instruments, tantôt inaudibles pour deux oreilles attentives et normalement constituées. 
Son jeu de guitare approximatif, dépourvu de feeling et brouillon fut agrémenté d’effets visuels consternants comme le frottage des cordes avec une baguette de batterie et le simulacre du jeu avec les dents, qui reçurent apparemment l’assentiment de l’auditoire. Il faut ajouter à cela, les diverses imitations et reprises, d’Eric Clapton à SRV, de Muddy Waters à John Lee Hooker entre autres, réduites, pour la plupart, à des tranches saccadées et successives sans intérêt, ressemblant à du mauvais échantillonnage. Malgré le soutien de musiciens acquis à sa cause, en particulier l’excellent Tony Z au clavier et à l’orgue, le concert ne décolla pas, pourtant renforcé par quelques sorties, Fender en bandoulière, dans le public plus extravagantes que nécessaires. Cela aura duré prêt de 2 heures, entre pitreries et frasques, pour une prestation décevante et inadmissible, pour un artiste de cette renommée, plus proche du gâchis et de l’escroquerie (principalement pour ceux qui ont déboursé jusqu’à 25 euros), absolument pas sauvée par les deux derniers morceaux à la guitare acoustique… Un concert à oublier au plus vite, que les 67 ans de cette «légende vivante» n’excuse pas, qui dessert notre musique préférée. Heureusement que certains, jeunes et anciens, comme Sharrie Williams, Big James et surtout, Snooky Pryor (82 ans !) et ses amis, ont démontré, pendant les festivals printaniers et estivaux, une réelle vitalité et une émotion sincère à perpétuer un Blues captivant et renversant…

Lucky Jean Luc

 

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