Enrico Crivellaro

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Dernière modification le 04 sept. 2004

1998 James Harman Takin' Chances 

1999 Janiva Magness My Bad Luck Soul 

2001 Royal Crown Revue  Passport to Australia 

2003 Key of my kingdom  Enrico Crivellaro Electro-Fi  3379

Enrico Crivellaro guitare
James Harman chant
Bruce Katz claviers
Rick Reed basse
Alex Schultz guitare
Jeff Big Dad Turmes sax
Finis Tasby chant
Steve Mugalian batterie
Scott Steen trompette

Jérôme Mad Man (fev 2004)
J’avais mis une de mes dents, perdue tragiquement en éternuant vraiment trop fort, dans un tapis de ouate et plongée sous mon oreiller afin que la petite souris ne m’apporte quelques sesterces bi-colores de notre chère et jeune monnaie européenne. 
Au petit matin et à ma grande stupéfaction la fantasmagorique petite rognure de sale race quadrupède, plutôt que d’exhausser ma pécuniaire et néanmoins juste supplique, préféra me coller un CD fort inopportun vu ma situation bancaire disons pressante.
“Ah! la p’tite salope” dis-je mécontent à l’égard de la légendaire figure moustachue de nos chers bambins à la précaire dentition lactée. L’école n’étant plus ce quelle était, plus aucun de nos tendres chérubins, fier de ses ratiches hasardeuses, ne goûtera jamais aux joies de la dissection de nos petits traîtres rongeurs, au pelage d’albâtre de la supercherie et au museau mièvrement rose de la trahison.
Malgré tout, ma déception décolérée, je me pris au jeu d’écouter mon malheureux présent afin de commencer le deuil de ma sus-dite pré-molaire maladroitement molestée et définitivement déracinée.
Finalement et après coup, en m’adressant l’album d’Enrico Crivellaro, la petite souris me parut avoir peu ou prou un certain goût pour la bonne musique.
La présence de James Harman au chant, sur deux morceaux, me laissait espérer d’inénarrables moments. Les précieux conseils de Kenny Burrell, de Ronny Earl, de Kid Ramos et de Duke Robillard, entre autre, requis par l’auteur pour ce disque exacerbèrent ma curiosité.
Le début faussement douceâtre de “you’re in for a big surprise” laissa très rapidement transparaître une énergie et un langage musical que l’on ne retrouve plus guère que dans les autant non-simples compositions de Jimmy Vaughan. “Drinkin’ cheap champagne” et son intro guitare d’une écrasante langueur confirma cette personnelle première impression.
Ceux qui apprécie l’univers musical de Kid Ramos ou de Kim Wilson mettront facilement leur canine ou leur dent de sagesse sous l’édredon afin d’entendre “walkin’ and walkin’” au  sensuel trémolo ou “the ‘in’ crowd” au piano magnifique.
L’ambiance jazzy où la trompette coule à flot de “Black Jack” ou de “Black coffee”,  le groove gravissime de “Help me flip another flop” et de “Makin’ money”, ne laissera nullement indifférent les fans respectifs de Kenny Burrel et d’Albert Collins
Que nos déçus de n’avoir reçu ce délicieux douze pistes céramiqués en échange d’une délicate incisive déchicotée, sous leur polochon, finissent par pardonner à notre campagnol femelle de service de ne point être le père Noël, car au final ce n’est qu’une gentille petite souris... la conne! 

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2003 James Harman Lonesome Moon Trance 

 

 

 

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