Blues de Mars 2004

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Dernière modification le 24 mars 2005

Le 03 avril 2004 Nuit Blues Rock à la Traverse de Cléon  avec Joanne Shaw Taylor (GB), Aynsley Lister (GB) et Michael Hill (USA)

Dernière soirée de la saison à la Traverse de Cléon pour cette édition printanière de son festival, entièrement consacrée au Blues et au Rock

En ouverture, honneur à une belle demoiselle Britannique d’à peine 20 ans, Joanne Shaw Taylor. D’entrée, elle distilla un jeu de guitare, franc et bien aiguisé, jamais maniéré, soutenu par un son en adéquation. Mais c’est surtout son chant, bien en place, d’une maturité étonnante pour une jeune femme de cet age, qui s’inscrit comme une agréable surprise. Entourée par des musiciens concernés et volontaires (Matt Little à la basse, Roy Adams à la batterie, Dick Decent au clavier et à l’orgue), elle enchaîna des titres entre Blues Rock péchu et Ballades suaves à forte inspiration piochée auprès de Buddy Guy et Stevie Ray Vaughan. Elle démontra un réel potentiel qui ne peut que se bonifier avec le temps et reçu une ovation bien méritée. Une révélation pour le moins et une évolution à suivre de près…

Son compatriote Aynsley Lister à coté, fait déjà figure d’ancien (26 ans et 4 albums à son actif). Il se présente sur scène en solo en s’accompagnant à la guitare électrique, un exercice délicat qu’il maîtrise à merveille comme sa prestation à Cahors en juillet 2003 l’a déjà prouvé. Des morceaux, signés (entre autres) John Lee Hooker, Lightin’ Hopkins ou Robert Johnson mais aussi Rory Gallagher et Jimmy Hendrix, qu’il interprète magistralement. Tant au niveau musical que vocal, il apporte sa touche personnelle, entre respect de la tradition et envie de modernité, qui sensibilise au bon endroit et transmets ses ondes bénéfiques. Le public sembla conquis et en redemanda…

Dés le début du concert du New Yorkais Michael Hill, le niveau musical s’afficha bien haut sans jamais mollir. Pete Cummings à la basse 5 cordes fut tout bonnement vertigineux, là où Tony Lewis à la batterie fut phénoménal, tandis que leur leader, à la voix rauque et délicate, alimenta de notes (beaucoup trop ?) successives sa splendide « Les Paul ». Des compositions de Blues Rock urbain mâtinées de Soul et de Funk (très) plaisantes d’emblée mais qui au fur à mesure deviennent fatigantes, lassantes et même pesantes. C’est sans aucun doute à mettre à l’encontre de la richesse excessive de la musique (hyper pointue) des trois protagonistes. Une technicité aboutie et une surabondance qualitative qui finalement n’apporta pas grand-chose émotionnellement et procura plutôt l’effet inverse de celui escompté. La jam session finale avec Joanne et Aynsley donna lieu à quelques échanges toujours sympathiques sans pour autant faire oublier la démesure de la prestation de Michael Hill.

En résumé, un sentiment mitigé sur la performance de l’Américain et un plaisir partagé avec deux jeunes artistes Européens qui prouvent que la nouvelle génération semble prête à pérenniser le Blues dans les prochaines décennies…

Keep Blues Alive 

Lucky Jean Luc

 

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