Roots party (Virus de Blues)

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Dernière Modification le: 04 sept. 2004

Le 04 avril 2003, Seconde journée du périple à Bordeaux, soirée Roots Party en soutient du nouveau Franzine Virus de Blues au Bourbon Street avec Big Bone & Spaghetti Leg, Lenny Lafargue et Raoul Ficel 

2eme partie Mes nuits au « Bourbon »… 

Le retour à Mont de Marsan se fit dans la joie et la bonne humeur, grâce à la conduite toute en douceur d’Alain et de sa "Fantomobile". Le p’tit déj’ avalé en début d’après midi, Chris’ fixe rendez vous à Jean Pierre Savouyaud sur le coup de 16 heures pour nous emmener au Bourbon pour la première soirée, intitulée "Roots Party", en soutien de son nouveau fanzine militant Virus de Blues (celui de JPS, of corse). J’allais assister à la grande réconciliation (durable ?) des frères ennemis de la presse Bluesie, je me l’étais imaginé, ils l’ont fait, sans prises de têtes et sans trop d’efforts apparents… Arrivés sur Bordeaux autour de 18 heures, nous déposons JP, qui souhaite assister aux balances. Chris’ et moi, filons chez Mireille pour faire l’apéro et pour un souper très cool en compagnie d’Olivier et de Sam Audrix, apparemment bien remis de ses émotions de la vielle… 

A l’affiche ce soir théâtre et zikmu, d’un coté Big Bone et Spaghetti Leg et de l’autre Lenny Lafargue puis Raoul Ficel… Repas bien arrosé oblige, nous arrivons avec un peu de retard, ce qui nous fit louper une bonne partie du spectacle théâtral ou Big Bone (Martin Belcour) équipé d’une contrebassine et  Spaghetti Leg (Raoul Ficel) juste flanqué d’une guitare "sèche" s’évertuent à nous émouvoir, à nous faire rire et sourire avec l’histoire de Bluesmen n’ayant jamais existé… 

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Cà m’a donné envie dans découvrir un peu plus… Coté musique, c’est Lenny Lafargue, bordelais de terre, de sang, de cœur et d’âme, qui allait ouvrir le bal, accompagné par deux jeunes talentueux musiciens d’une vingtaine d’années, à la basse et à la batterie. 

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D’entrée, Lenny démontre ses talents de chanteur aux mots touchants et de guitariste, anti-laboureur de manche. Ses textes en français, à la fois profond et léger, et sa musique délibérément étiquetée Blues du Sud puissent leurs inspirations de l’estuaire de la Gironde jusqu’aux rives du Mississippi, en passant par les bayous de Louisiane. Les ressemblances avec Bill Deraime (de la grande époque) et Benoît Blue Boy s’affirment avec vraisemblance et réalisme. 

Un véritable travail d’orfèvres identique à de la fine dentelle brodée aux points millimétrés qui confirme la place légitime de Lenny Lafargue sur le dessus du panier des Bluesmen hexagonaux. 

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Les regards attentifs des musiciens locaux réunis, ce soir là, en témoignent, Lenny, qu’il le veuille ou non, est un exemple, un modèle… Un personnage, un homme simple, réservé, attachant et unique, qui mériterait cependant d’être un peu plus connu… A ne louper sous aucun prétexte, cet été, à Cognac.

Raoul Ficel, qui est de la même trempe, continua de nous faire voyager en musiques, toujours accompagné de Martin à la contrebassine et de Hot Pepino, qui avait délaissé, pour une fois, son clavier pour se retrouver derrière les fûts… 

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Dans la continuité du spectacle de début de soirée, ces chansons en français enracinées et sensibles, entre Delta et Boogie, racontent les histoires de la vie, modestes, humbles et prenantes, jamais larmoyantes parce que toujours remplies d’espoir et souvent d’une pointe d’humour… En se laissant transporter par le jeu de sa guitare et l’authenticité de ses textes, on respire à pleins poumons le terroir en bouffées de voluptés successives… Pas loin de toucher les petits nuages du firmament !

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Tous ce beau p’tit monde se retrouva pour le bœuf de fin de soirée ou Sam (encore lui !) se sentis pousser des ailes, dans un savoureux moment de complicité ou j’ai eu enfin l’impression de tous (les) comprendre, en me disant que la Famille du Blues du Sud Ouest est soudée, généreuse et sincère…

Sur le coup de 4h du matin, la dégustation d’une bouteille de Calvados, que j’avais emmené, conforta ce sentiment. J’allais vivre, en compagnie de Chris’ et JP, une sorte de revue de presse improvisée, complète et détaillée, des magazines "Blues" de France et du Benelux, qui aurait sans doute mérité d’être enregistré… Foi(e) de Lucky Jean Luc !

Lucky Jean Luc

 

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