La ville
de Courbevoie dispose d'un bel outil culturel avec l'Espace
Carpeaux qui bénéficie d'un auditorium magnifique d'une capacité de
500 places. Philippe
Lignier, le Directeur artistique de cet espace propose une riche
programmation de Jazz et pour ce petit détour inhabituel par le Blues, il
n'a pas hésité à faire venir l'artillerie lourde avec la figure la plus
incontournable du blues rock actuel new yorkais, riche en envolées électriques
et riffs méchants, j'ai nommé Popa Chubby.
Mais la stature autant physique que musicale du bonhomme ne doit pas faire
bien peur et est plutôt appréciée puisque la salle était comble et
qu'il y avait belle lurette que toutes les places étaient vendues.

Un bon
concert, sans surprise, rondement mené par le Chubby,
encadré de musiciens au jeu solide et à la rythmique infaillible pour
soutenir les longs chorus du maître new-yorkais; et un son Popa
reconnaissable les yeux fermés. |
Notre
guitare héros était en bonne forme, serein, avec quelques kilos en moins
me semblait-il. Steve Holley à la
batterie et Nicholas d’Amato à la
guitare basse construisaient un soutien rythmique suffisamment musclé
pour que notre imposant leader
y pose ses déferlantes musicales. Mike Lattrel
aux clavier apportait le contrepoint mélodique indispensable qui manquait
jusqu’alors aux prestations de Poppa Chubby,
une formule que je lui suggérerai de conserver.

Deux
standings ovations ont prouvé à quel point le style et la maîtrise de
la Stratocaster par le chef de file du blues à Big Apple sont appréciés.
Personnellement, au-delà du talent technique impressionnant de monsieur Chubby,
j’aimerai le voir partager un
peu de complicité avec le public et transmettre plus d’émotion. De la
puissance certes mais le blues même le plus rock se joue aussi avec les
tripes. Mais Popa
n’a jamais caché son côté businessman que confirme sa discographie
importante. |