Jérôme
Mad Man (fev 2004)
Malgré que cet album soit produit par le grand géant Popa
Chubby, rien ne laisse transparaître une moindre trace du
Gargantuesque talent de ce dernier. Les cordes et les ficelles tirées par
Arthur Neilson sont des plus
authentiques.
Le shuffle de “No more doggin’”,
le rock ‘n’ roll de “That’s all right”
(celui de Presley) introduit très
justement la marque du blues-man par son chorus incandescent sur “Better
deal”.
Le Roi Arthur fait tournoyer ses
gammes au dessus de sa tête au volant d’une somptueuse Flying V qui,
tel l’épée Excalibur pourfend les cuirasses des ennemies du royaume de
Camelot. L’ombre de Guenièvre Chubby,
dans sa robe sournoise de tafta rose pâle, apparaît néanmoins en
filigrane dans “Rainy day blues” mais le
Graal revient au monarque Arthur Neilson
(point Pendragon de naisse) qui avec “Watch my
guitar play the blues”, “Restless”
et “Dance of the zombie” (ce dernier,
tout droit sortie d’un film de Quentin Tarantino) tient bien les rennes
de son fief. N’oublions pas “Walkin’ blues”,
dernier petit bisou acoustique à la dame du lac qui me doit encore 20
euros. |