Pascal
Lob (sep 2004)
Prenez une batterie au shuffle automatique, posez dessus une
contrebasse velours mais quand même énergique, ajoutez un piano
rebondissant et légèrement imprégné de l'esprit de folie du Boogie,
laissez agir quelques secondes, vos pieds ont déjà des fourmis. Alors si
vous ajoutez une guitare précise et incisive sans jamais chercher à
prendre les devants et des cuivres qui peuvent sonner comme une paire de
claques, il devient impossible de ne pas gigoter. Mais ce qui finit de
faire de cet orchestre un vrai big band de tueurs c'est le charisme et la
maîtrise du chant. Bon, on va encore me dire que ce n'est pas du Blues,
c'est vrai, c'est du Swing, celui des années 40, 50 celui
de Louis Jordan, celui de T
Bone Walker, bref, celui que j'aime.
A avoir (et à voir). |