Le B52 est un
resto café concert. Le décor "Saloon" rend tout de suite
l'endroit sympathique. Il suffit d'y ajouter un accueil des plus
chaleureux et une programmation Blues de Nono pour en faire
un lieu des plus agréables. Malgré tout l'endroit n'est pas très grand
et y retrouver JW Jones pour l'une de
ses 4 dates françaises nous semblait
être un tour de force de Nono.
Nous arrivons pour l'apéro,
Nono nous saute dessus pour nous présenter les musiciens. Ils finissent
leur repas et nous ne sommes pas envahissants. Nous les laissons dîner
tranquille, non sans avoir échangé nos cartes, nous reparlerons avec eux
à la pose.
Nous allons donc nous
installer et nous sustenter en attendant l'arrivée sur scène de ce jeune
Canadien (il doit avoir environ 25 ans). Nous évoquons sa courte carrière
(il s'est fait connaître en 1999) et ses deux albums (Defibrilating
2001NothemBlues et Bogart's
Bounce 2002 Nothemblues/CroosCut). Notons qu'ils sont tous les deux
fort recommandables même si j'ai un petit faible pour le premier. |
Nous finissions notre
repas quand ils ont commencé. Ils nous ont servi deux sets dans la soirée
et même s'ils ont eu du mal a démarrer et que le premier a été un peu
moins énergique, le second a été torride. On a même vu des gens danser
sur les table. Parfois Blues Rock, parfois Jump,
parfois Swing, les titres tournes rond et le sax (Brian
Asselin) fait des merveilles. La basse batterie (Nathan
Morris et Billy
Brennan) a été irréprochable. On a quand même regretté
l'absence de Southside Steve Marriner,
harmoniciste qui officie sur les deux tartines et que j'attendais presque
autant que JW Jones. Nathan
nous expliquera que Steve à monté
son propre groupe, il va falloir faire des recherches !!!
Pour ce qui est de JW
Jones, il a tout simplement confirmé ce qui transparaît sur
ses galettes, un chant honnête et une guitare flamboyante. Ses solos sont
inspirés et chargés de feeling, parfois peut être trop techniques au détriment
de la fluidité. Il est peut être un peu trop jeune et donc trop
fougueux, mais quelle énergie et quelle belle soirée, incontestablement.
Si Nono continue avec ce genre de programmation, il serait possible que
l'on finisse par s'abonner. |