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Modification le : 01/11/04
Le 22
octobre 2004, les Hoodoomen
étaient au So' Café, 27-La Rivière Thibouville.
J'éviterai les
redondances en vous présentant les Hoodoomen,
mes amis de l'oreille bleue l'ont déjà fait à plusieurs reprises et
fort excellemment. De
plus, les multiples récompenses qui leur ont été attribuées tant au
niveau national qu'international (au Québec) sont plus qu'éloquentes en
ce qui concerne leur talent et la qualité de leurs prestations. Je ne
saurais trop vous recommander de visiter leur site (www.hoodoomen.free.fr)
et d'y lire leur saga.
Nous voici donc très
confortablement installés au So'Café, dans des fauteuils et
canapés autour de tables basses, dans un cadre décoré avec
le meilleur goût, élégant et chaleureux. Nous
avons apprécié l'accueil des propriétaires, amateurs de musique
bleue, qui ont bien l'intention de continuer à recevoir pour de chaudes
et trépidantes soirées la fine fleur des musiciens bluesys qui
sillonnent nos belles contrées. Un petit carton jaune toutefois pour une
carte aux prix inversement proportionnels à la congruité des portions
servies. Au final et
pour être honnête, nous avons passé plusieurs heures de bonheur musical
dans un lieu très agréable et taillé pour devenir un espace
incontournable sur la scène normande du blues.
Une équipe de TF1 s'étant
présentée, je me suis fait deux remarques: que les Hoodoomen
sont vraiment très connus, qu'il serait possible qu'il signent un
contrat avec cette chaîne pour animer une soirée Star'ac et que le
directeur de TF1, enfin honteux d'avoir déclaré que le but était de
rendre les téléspectateurs plus cons pour en faire des consommateurs
serviles ( c'étaient d'autres mots mais ça voulait dire pareil), se décidait
à relever le niveau culturel des émissions ( à ce moment de ce rêve,
mon voisin me réveillât). En fait ils préparait un docu sur la région
normande ( c'est quand même mieux que le Bigd[éb]il). |
Dès que les Hoodoomen
entamèrent leur premier set, il y eut une sérieuse montée de température
et le public néophyte, ignorant que ces créatures avaient
pactisé avec Satan, se laissait voluptueusement secouer au son des mélopées
de l'harmo et de la voix de Philippe
Brière, des riffs
de la guitare magique de Pascal
Fouquet, de la
rythmique démoniaque du batteur Francis
Marie et de leur
nouveau bassiste Eric
(celui-là, il a du signer un contrat avec le cornu à la queue
fourchue pour en si peu de temps s'être parfaitement intégré au groupe
et nous tricoter mine de rien, sous son air de musicien sage, une
belle dentelle avec sa basse). Bon,
hein! C'est pas des anges! Ils ont leurs petites faiblesses, leurs petits
coup de pompes ( en parlant de pompes, vous avez vu leurs groles?). Au
deuxième set, avec un son et une technique propre et tout, ils
accompagnaient sagement la digestion des clients. Qu'à cela ne
tienne, il a suffi d'allumer un briquet sous la plante de leur pieds,
histoire de leur rappeler d'où ils venaient, pour qu'ils nous ravivent
les flammes de l'enfer et nous interprète un "Stormy
Monday" bouillant
comme de la poix, et nous plongent jusqu'à la fin dans le stupre et la
volupté d'une musique torride. Heureusement,
la plupart des personnes présentes avaient fait leur catéchisme et
surent résister aux rythmes joyeusement démoniaques des percussions lors
du défilé autour des tables. Seul votre serviteur, grand pêcheur
parmi les pêcheurs, se saisissant d'un couteau et d'un verre, debout, a
succombé à la transe joyeuse (le sourire épanoui de Francis n'avait-il
pas un côté sulfureusement tentateur?). Comme tout bon pêcheur, rongé
par le remord, j'irai me frapper la poitrine au son des plus beaux gospel.
Chut! j'ai quand même
emporté dans mon ermitage un bout de l'enfer sous forme d'un cd live, que
j'écouterai entre deux pénitences, dans l'attente fiévreuse du prochain
concert ou, maudit, je replongerai dans un orgie de notes bleues... |
Frère
Toc |
Le 15 juin 2002 The
Hoodoomen 15 juin 2002 The
Hoodoomen se produisaient dans le cadre
du festival Blues in Meudon Pascal et Didier y étaient.
Je ne m'étendrais pas sur la
prestation des Hoodoomen, tous le monde
s'est accordé pour dire qu'ils ont été le meilleur moment du festival. Ils nous ont
aussi montré qu'ils sont aussi à leur aise sur une grande scène que dans un bar. Leur
bonne humeur et leur plaisir de jouer est tout aussi palpable dans ces condition. Un
groupe qui monte. PS: Ils nous ont présenté leur
CD enfin disponible. |
|
Pascal
Lob |
Photos: Didier
Chaumier |
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le 08 juin 2002
Didier et Pascal étaient au Bouche à Oreille à Beaumont le
Roger pour revoir les Hoodoomen
SPECIALE
DERNIERE
Un village haut Normand de 2800 âmes : Beaumont
le Roger a été samedi soir le théâtre dune épidémie aussi brutale que
violente l" houdouménite aiguë ".
Les 1ers symptômes de cette maladie sont une véritable et
furieuse nécessité de battre du pied.
Par la suite selon les degrés datteinte des patients.
- Tapotage du mobilier (cela peut aller jusqu'à martelage)
- Frappement violent des mains lune contre lautre
- Utilisation dobjets divers comme instrument de
percussions
- Mouvements saccadés du corps appelé " danse du
diable ".
Jajoute néanmoins après avoir survécu à cette
folle soirée quil ny a aucune séquelle si ce nest une grande sensation
de vide sur le chemin du retour et une intense envie de revivre de tels moments.
En effet le Resto-Concert de Beaumont le Roger le
Bouche a Oreille recevait le quatuor Normand le Hoodoomen
et Pascal et moi avions décidé de les re-voir pour la Nième fois.
Nous avons été très content de voir que Bernard Marie
le bassiste lun des artisans de cette formidable machine à swing était de retour
après un petit passage à vide, au début il nétait pas au meilleur de sa forme,
mais il a su au fur et à mesure de la soirée se remettre dans le bain. Nous lui
souhaitons un prompt et complet rétablissement à titre personnel évidemment mais aussi
parce les Hoodoomen incomplet ne sont plus vraiment les Hoodoomen.
Le frérot Francis
Marie comme dhabitude jovial est en grande forme , il nous
gratifiera de quelques solos dune finesse et dun swing hors du commun
Philippe Briére
son éternelle casquette vissée à lenvers et ses pompes bicolores a également la
pèche, son chant et son harmo bien placé, il joue son rôle danimateur sans tirer
à lui les couvertures.
Notons le morceau Zydéco, en fermant les yeux, nous étions au
bord des Bayou au fin fond de la Louisiane.
Évidemment il ny avait pas daccordéon diatonique, mais lharmo. de
Philippe était enjôleur, dansant, presque sexy.
Je me suis fait la réflexion que latmosphère festive dégagée par ce morceau
était plus forte que CJ Chénier il y a 3 semaines. |
Pascal
Fouquet fidèle à lui-même, rien à jeté, son exaspérante facilité à
vous lancer et relancer de longs solos sans faille en fermant les yeux pour mieux les
vivre et presque en jouir. Le mambo donnera
loccasion dune petite sortie en salle aux 4 complices afin de porter leur joie
de vivre a chaque table dun public absolument pas habitué a ce genre de
débordement, mais ils se laisseront " avoir " taperons dans les
mains, sur les bouteilles, danserons : ils se souviendront des Hoodoomen (et de la
bonne carte des vins du Bouche à Oreille)
Ive got my mojo working
et Scratch my back repris en coeur par une foule de convives
en délire solderons cette excellente soirée.
Nous leur avons donné (avec plaisir) rendez-vous samedi
prochain 15/06 dans un autre cadre celui du Festival " Blues In
Meudon " au Centre dart & Culture de Meudon Ville en Banlieue
Parisienne ou ils partageront une grande scène avec :
- 17h30Bloosers
- 19h00The Hoodoomen
- 20h30Corrina Greyson and Mat Schofield (GB)
- 22h00Fedoral All Stars
avec Franck "Paris Slim" Goldwasser, Dave Riley, Harmonica Slim, Jimmy Dawkins.
Ce sera la première fois que nous les voyons sur une
grande et vraie scène et non pas en Café-concert.
Sur le chemin du retour mon fils de 15 ans et son copain
peu habitués à écouter la "zique des vieux" exprimeront un immense
enthousiasme.
Ils en profiteront pour réserver le voyage à Meudon le WE prochain ; mais il faudra
que le carnet soit OK et la chambre bien rangée (Ha Ha Ha).
Et nous les anciens nous constations quils avaient
été excellents ce soir, à moins quils ne deviennent chaque fois meilleurs
Le premier CD des Hoodoomen sera disponible dans les
prochains jours, vous en trouverez prochainement la chronique sur lOreille bleue, je
ne doute pas quil soit superbe et nous lattendons avec une grande impatience
Vous lavez compris ne comptez pas sur nous pour dire
du mal des Hoodoomen, ils ne le méritent pas et plus nous les voyons plus nous les
apprécions (cest ça laccoutumance ? ? ?).
Par contre s'ils passent près de chez vous, ou même un
peu plus loin ;
ne les rater quavec une excellente raison |
Didier Chaumier |
Photos: Didier
Chaumier |
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Le 01 mars 2002
au Saxo à Rouen
THE
BLUES IS ALIVE !!!!!!!!!!!
Quelle
ne fut ma surprise, quand je déçidais daller boire une mousse avec mes potes
Fab et Marco, de retrouver les ptits gars de Caen en concert au Saxo!!! Eh
oui ! Je nai pas la prétention de connaître tous ce qui se passe dans la
ville qui ma vu naître
Il est 21 heures, les Hoodoomen Hoodoomen
Hoodoomen
sont en plein
repas : cochonnailles, assiette gourmande, tarte maison, un bon
ptit rouge, café, digo, il faut dire que Patrice ( le bougre), maître des lieux,
sait recevoir
Le temps presse, il est venu linstant pour nos musiciens
bas-normands denfiler leurs tenues dapparat. Chemises étoilées pour belles
nuits dhiver et fameuses pompes bicolores ( sauf pour le batteur qui se la joue
perso, avec des godillots pour cérémonie funèbre). Le concert décolle à peine, que Pascal Fouquet envoie déjà quelques solos dont il a le secret, si il navait pas fait
« guitariste », il naurait certainement pas détester être
« funambule ». Ils transpirent la sincérité ; à la basse et à la
batterie, les frangins Marie (Bernard et Francis pour les dames) tombés tout petits dans la même marmite, Philippe Briere au chant et à lharmonica, voix juste et réellement bluesie, souffle
subtil et posé
Jai des fourmis dans
les jambes, il va falloir en mettre un ptit coup, çà tombe bien, cest le
temps du mambo . |
Les 4 compères sen donnent à coeur joie, quittant le
feu des projecteurs, pour s'en aller prêcher la bonne parole le plus loin possible dans
lauditoire
Ca tangue, cest chaud-bouillant !!! Le 1er
set sachève sur le cul, je vais me rafraîchir le gosier avec une bonne tartine de
houblons bien fraîche. A peine le temps de souffler, ils redémarrent sur les chapeaux de
roues
Si
T-Bone Walker avait eu 4 garçons, ils auraient reconnus dés la naissance ces 4
« Hoodoos » là
comme lexprime ce « Stormy Monday » revisité !!!
Philippe
sort son « accordéon » à bouche, je navigues dans des eaux troubles,
cest finalement si simple de (sur)nager autour des alligators ; une odeur de
Louisiane flotte dans lair, imprégné par la moiteur dun bayou embrumé
« Oh my girl is Josephine ». « Oh my girl is Josephine ». Jai une envie
décrevisses aux zharicots rouges.
Le
morceau qui achève cette manche donne le ton : Avis aux damoiselles présentent ce
soir : « Lets
go girl » !!! Jai un message
personnel pour la belle blonde juste derrière, je veux être ton Pygmalion, toffrir
du bonheur, vas-y soit sympa, accompagne-moi sur la planète Blues. ..
Il est bientôt 1h du mat, quelques morceaux plus tard, « Ive got my mojo working »Ive got my mojo working » est repris en coeur par une assemblée conquise. Ils nous
emmènent swinguer sur la cote ouest, mais au fait elle est ou la mer ?» est repris en coeur par une assemblée conquise. Ils nous
emmènent swinguer sur la cote ouest, mais au fait elle est ou la mer ?
A
défaut deau salée, un long bain chaud me ferait le plus grand bien ! Le
voyage prends fin, je ne peux que remercier les Hoodoomen
dexister et de laisser vivre la musique(du diable) alliant folie-douce et talent,
générosité et plaisir !!!
Y a t-il
un producteur parmi nos amis internautes ????? |
Lucky Jean Luc |
Photos:
Didier Chaumier |
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Le 28 décembre 2001
au Brooklyn Café à Rouen
C'est à moins de 10mn de
chez moi, là pas de risque de perte de courage. Vers 7 heures, un petit coup de fil à Pascal "Gringos" Rigault pour savoir à quelle heure on se retrouve, il me
rappelle que l'on répète ce soir de 20 heures à minuit. Juste le temps de préparer ma
guitare et mon micro et je pars rejoindre FoolBox au local,
je n'ai pas mangé, tant pis. Habituellement, notre conduite en répétition est
exemplaire, ce soir Fabrice Malmaison (le batteur) a apporté
du Whiskey pour fêter la dernière de l'année, méfions-nous. 4 heures plus tard, on a
été plutôt sérieux, la bouteille a survécu. On l'achèvera une autre fois. Le temps
de réserver un local pour la prochaine et on décolle direction Brooklyn. Quant on arrive sur place, ils ont fini le premier set. On les retrouve
autour d'une bière. Je n'ai pas noté de signe d'amélioration de l'état de Pascal Fouquet et Philippe
Brière. Ils sont toujours atteints du même mal. Bernard
Marie présente les signes avant coureurs, avec le dessus de ses
chaussures en léopard des neiges. Je crois qu'il est foutu. Il ne m'a pas fallu longtemps
pour me rendre compte que Francis "Swing" Marie
est définitivement perdu. Il se bat contre les rasoirs, et ce sont les rasoirs qui
gagnent. L'un d'entre eux particulièrement hargneux, s'en est pris à sa magnifique
chevelure (parce qu'il le vaut bien). Méfiez-vous des rasoirs, par ces temps froids, ils
sont d'humeur détestable.
|
Ils reprennent possession de la
scène avec un morceau en trio basse, batterie, guitare. Gringos qui ne les a pas vu
depuis longtemps a déjà compris. Ce qui suivra finira de le convaincre. Le Brooklyn est
un petit cafcons où les conditions d'écoute sont correctes, pour peu que la balance ait
été bien faite. Je décernerai un "Calou
d'argent" ce soir pour Francis
"Swing" qui l'est particulièrement.
Si c'est en rapport avec la longueur des cheveux il faut le raser à blanc. Un autre
"Calou d'argent" à Bernard
Marie, l'autoroute basse de la soirée qui
joue le side man posant le tapis des morceaux sans se faire remarquer. Ce mec est le seul
bassiste que j'ai vu, qui lorsque que l'on lui laisse un espace pour faire un solo arrête
de jouer de la basse pour faire son solo avec la bouche (je vous l'avais dis : il est
atteint). Je ne dirais rien sur guitare, harmo, chant, comme toujours complémentaires et
irréprochables.
En toute fin de concert, Dominique
Fanger est venu les rejoindre pour prendre
l'harmo et le chant sur un titre. Habituellement Pascal "Gringos", qui est
gaucher (le pauvre) ne peut pas participer au buf. Là, on sort de répète, il a
donc sa guitare et son ampli dans la voiture. Il se joint à la fête, Dominique Fanger
me cède le micro pour que je puisse massacrer le texte de Mustang Sally. Puis Dominique
réinvesti, pour un titre, la scène que j'ai quittée. Ils finissent entre eux. Une
personne du public leur a demandé du Funk. Je préfère passer
sous silence ce qui a suivi pour ne par faire d'ombre à leur carrière.
En dehors du titre auquel j'ai participé et que je suis bien incapable d'analyser. Le
buf a gardé une qualité qui n'a pas détonné par rapport au reste de la
prestation, ce qui est toujours agréable.
Pour avoir testé la scène, mais surtout le son sur scène, je décerne le "Calou
d'or" de la soirée à Philippe
Brière, capable de chanter sans retour.
Notons que les autres doivent maîtriser leur art pour jouer sans entendre le chant.
En sortant du Brooklyn, Pascal "Gringos" est comme moi, conquis. |
Pascal
Lob |
Photos:
Didier Chaumier |
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Le 21 décembre 2001
au 3 Brasseurs à Mondeville (Caen).
Comme d'habitude, je ne
sais pas si j'aurai l'énergie, d'autant plus que ça fait au moins 120 bornes.
Comme d'habitude, à 9h j'appelle les pots, tout le monde est pris ou déjà couché
(alors là j'hallucine).
Comme d'habitude, je me décide au dernier moment, j'y vais.
Comme d'habituuuuude.Les 5 premiers kilomètres sous une
pluie battante, j'avoue que j'ai douté. Puis j'ai chargé le CD de Bloosers,
j'aurai pu rouler toute la nuit. Une fois et demi le CD plus tard je suis sur place. Le
parking est bondé mais les 3 Brasseurs comme son nom l'indique, c'est une brasserie où
c'est qu'on mange, alors sont-ils venus attirés par le Blues ou
par la choucroute ???
A la porte je tombe sur Pascal Fouquet qui
change ses chaussures, somme toutes banales, contre des superbes bicolores digne des plus
beaux aspirants mafioso. La prochaine fois je crains de le voir avec des guêtres.
- Salut
- Oh salut Calou qu'est ce que tu fais là ? (et oui, il est gentil mais il s'obstine à
m'appeler Calou)
Franchement, le soir ou les Hoodoomen jouent au 3 Brasseurs qu'est ce que je pourrais
foutre là ? Ils ont peut être un robinet qui fuit et je dois avoir l'air d'un plombier
??? Ceci dit, il a l'air heureux de me voir comme si on était des copains d'enfance, rien
que pour ce visage ravi je ne regrette pas d'être venu. Après une petite discussion
extérieure sur les Emails échangés et non aboutis, nous rentrons rejoindre le reste de
l'équipe. Première surprise, Philippe
Brière a attrapé la même maladie que
Pascal, il a les pompes qui blanchissent par endroit, méfions-nous. Deuxième surprise Francis "Swing" Marie s'est fait une coupe d'été, en décembre ? Je pense qu'il n'est
pas mieux que les deux autres. Bernard
Marie n'a lui aucun signe extérieur de la
maladie qui les frappe mais je me méfie c'est probablement un porteur mal-sain. |
Après quelques plaisanteries
nous parlons de l'intérêt croissant que leur porte le petit monde du Blues. Pascal ne
comprend pas pourquoi, moi oui. Enfin ils
montent sur scène et démarrent avec un titre musical, dans la tradition des intros de
concert. Déjà je comprends qu'ils ont encore fait des progrès depuis la dernière fois
que je les ai vu. Mon jugement se confirmera au fil des titres. Chaque instrument a
complètement trouvé sa place dans le puzzle. Tout s'imbrique à merveille, la
basse-batterie suffit à faire tenir les morceaux, la guitare et l'harmonica, qui se
complètent parfaitement, viennent juste ajouter des touches de couleur. La voix parfois
claire mais plus souvent rocailleuse n'a plus qu'à venir se poser sur ce tapis musical.
Un point supplémentaire pour eux, les solos ont pour but de mettre en valeur les morceaux
pas les musiciens. L'harmonica n'est pas envahissant mais Philippe n'a lui non plus pas pu
s'empêcher de chanter quelques phrases dans son micro d'harmo. (Pitié messieurs les
souffleurs arrêtez).
Pour le show, ils sont tous descendus dans la salle. Francis Marie
avec une caisse claire scotchée à la ceinture. C'est frais, c'est sympa et ça met le
feu à la salle.
Puisque qu'on parle de la salle, il faut dire que ce n'est pas une
salle de concert mais une brasserie. C'est plein de tables, de poteaux, de choucroute, de
frites et de monde. Car il y a vraiment du monde. La configuration fait que l'on n'en voit
qu'une petite partie mais la salle est grande, et les tables occupées. L'autre point noir
c'est que seul une dizaine de tables peuvent voir les musiciens, les autres les regardent
à la télé. Dommage que le son ne soit pas lui aussi retransmis car au fond de la salle,
les Hoodoomen n'arrivent plus à couvrir le brouhaha des conversations.
2 sets plus tard, je prends 5 minutes pour leur serrer la main et
leur donner rendez-vous au 28/12 à Rouen au Brooklyn
Café.
A quand l'album ? Ils y travaillent mais faut pas le dire, il y aura sûrement un clavier. |
Pascal
Lob |
Photos:
Didier Chaumier |
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