James Harman en Concert

- Accueil - A voir à Rouen - Festivals - Tournées - Événements - Interviews - Derniers Concerts - L'Histoire - Compilations -
- Traces de Passage - Les Chroniqueurs - Contactez nous - Les Incontournables - Les Liens - Hommage -
- Américains - Australiens - Belges - Britanniques - Canadiens - Espagnols - Français - Italiens - Suisses - Yougoslaves -

Dernière modification le 18 août, 2005

Le 17 juillet 2005 James Harman, Nathan James& Mark Thijs au Zapping à Grande Synthe (59)

Ne pouvant me rendre au festival de Cahors afin d’assister à la prestation de James Harman , je ne pouvais pas manquer cette soirée à Grande Synthe. C’est un vrai plaisir de retrouver le « Zapping » pour cette occasion. James Harman et le public nordique est une bonne base pour passer un moment rare.

C’est Nathan James qui entame seul les premiers accords. Avec un harmonica autour du cou, un « pad » percussion au pied et une délicieuse « National Guitar » entre les mains, Nathan James installe immédiatement une atmosphère blues de haute qualité. Son sens de l’orchestration, ses placements voix et harmo, ses tours de passe-passe instrumentaux, laissent présager de biens bons moments. Il me surprend même avec des brillantes polyrythmies guitare / harmo. Les shuffles sans faille, les pickings, tout est bon.

Après un rag time acrobatique, James Harman vient le rejoindre. L’addition des deux personnages fait décoller le public qui comprend que l’heure est grave et l’instant magique. La voix chaude et nuancée de Monsieur Harman, le timbre de l’harmonica saturé rajoute une incroyable cohésion musicale. Le duo américain est très rapidement renforcé par Mark Thijs, alias Tee.

Tee est un talentueux blues man Belge qui n’a eu besoin que de quelques secondes pour trouver sa place. Le sens aigu du partage des taches par les deux guitaristes est remarquable, s’échangeant allègrement les fondamentaux et les chorus. Le registre blues médium des trois protagonistes colle parfaitement et la salle en redemande encore et encore. Ca siffle, ça crie et la totalité du public fait honneur au trio qui ne tardent pas de nous gratifier d’un « bis » unique, mais généreux.

Après concert j’ai pu apprécier la simplicité et la gentillesse des trois musiciens en échangeant quelques mots, ainsi que celle de notre hôte, le patron du « Zapping » qui avait préparé une paella maison pour les artistes et quelques invités. Aucune autre conclusion ne pouvait être espérée afin de clôturer cette expédition dans l’agglomération dunkerquoise avec les copains de l’Oreille Bleue.

Mad Man

Le 23 Octobre 2004 James Harman et Tee au Centre Culturel Gérard Philipe de Calais (62), avec 1ere partie, Stincky Lou and The Goon Mat

Après avoir découvert, il y a quelques semaines le Centre Socioculturel Audrey Bartier de Wimereux, nous voyageons cette fois-ci encore un peu plus au nord jusqu’à Calais, au Centre Culturel Gérard Philipe, pour assister au concert exceptionnel de l’harmoniciste chanteur Américain James Harman accompagné par le belge Tee et ses musiciens. Une salle, qui n’est pas sans nous rappeler la Traverse de Cléon, par sa dimension, sa configuration et son état d’esprit, équipée ce soir de tables et de chaises pour recréer une certaine ambiance Cabaret.

En ouverture, les Nordistes de Stincky Lou and The Goon Mat ont déversé, comme à chacune de leur sortie, un Blues enraciné tellement poisseux et un Boogie suintant assurément efficace qui se transforment en envie irrémédiable de bouger pénétrant au plus profond chaque centimètre de la peau. Impossible de résister à un tel déferlement concocté par Mathias Dalle au chant, à la guitare et aux percus, Laurent Goossens à la contrebassine et Fabian Benardo à l’harmo, sans esquisser quelques pas de danse en nous plongeant dans un climat festif d’un Blues d’avant guerre, méchamment énergique et joliment crade. Le public plutôt réservé au début, s’appliqua à frapper en rythme dans ses mains en se laissant finalement porter par cet élan communicatif.

Clic pour agrandir

Nous avions déjà vu James Harman accompagné par Tee à Ecaussinnes et nous avions pris une claque monumentale. Je ne connaissais à l’époque qu’un ou deux albums du californien, j’ai depuis eu l’occasion de me plonger dans sa discographie, de m’immerger dans son monde musical et d’adorer ça. Je trépignais donc d’impatience pensez donc, Tee à la guitare, Vincent Talpaert à la contrebasse,   Willy Maze à la batterie et Chris Rannenberg au piano, que du gros calibre, de l’imparable.

Clic pour agrandir

Le show a démarré avec juste les accompagnateurs, on n’entendait pas ou mal la guitare, j’ai pensé qu’ils allaient vite remédier au problème mais non, à croire que nous étions les seuls à ne pas l’entendre, en tout cas la technique n’est pas intervenue et Tee est resté engoncé dans un son sans puissance et sans présence. Du coup cela nous a privés de la magie que l’on pouvait attendre d’une telle soirée. Attention, je ne dis pas que c’était une mauvaise soirée Chris Rannenberg à fait virevolter son piano comme un damné, Willy Maze et Vincent Talpaert ont Swingué comme des Cats quand ils sont Cat et James Harman dégage une présence, une classe incontestable. Son chant et son jeu d’harmo sont incroyables de maîtrise et d’aisance. Pourtant le concert n’a pas atteint les sommets que l’on pouvait en attendre, dommage.

Lucky Jean Luc et Pascal Lob

Photos: Mimi G

 

- Américains - Australiens - Belges - Britanniques - Canadiens - Espagnols - Français - Italiens - Suisses - Yougoslaves -
- Traces de Passage - Les Chroniqueurs - Contactez nous - Les Incontournables - Les Liens - Hommage -
- Accueil - A voir à Rouen - Festivals - Tournées - Événements - Interviews - Derniers Concerts - L'Histoire - Compilations -