Tommy Castro en concert

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Dernière modification le 04 sept. 2004

Le 02 mai 2004 au Forum de Vauréal

Comme mon plaisir est immense d’enfin pouvoir admirer la performance scénique de Tommy Castro, l’idalgo Californien au charme gominé et à la blancheur bucco-dentaire toujours irréprochable, ruineur de Sloggy de son état et charismatique bluesman de tout premier ordre. Vauréal, parce qu’on le vaut bien, commune concomitante de Cergy, nous ouvre les portes d’un petit club très sympa et ambitieux. La chaleur du lieu se fait rapidement sentir avec l’entrée en scène du Harvest Blues Band qui ouvre la marche. Ce quatuor français, sans crinoline ni carnet de bal, entame à deux cents à l’heure un Palace of the king version Popa Chubby qui laisse présager de belle perspectives. Le tempo, sûrement trop élevé par l’ampleur du défi, les fait commettre quelques Panini sur la mythique intro de Couldn’t stand the weather, mais qu’importe, ils sont là pour tout donner. Visiblement, tout comme moi, ils adorent Booty and the beast le premier album de Popa Chubby, puisque nous auront également droit à des versions très fidèles de Same old blues et de Lookin’ back. Le chanteur de cet Harvest est bien en place. Sa voix rocailleuse et puissante reste très offerte au maître de Brooklyn précédemment cité. Le guitariste ne sait plus où donner du manche tant ses interventions frisent le heavy métal, dans la lignée d’un Kenny Wayne Shepperd, d’un Tony Spinner ou d’un Stevie pathologiquement surexcité. Un groupe à revoir tranquillement dans l’ambiance d’une soirée bien à eux. 

Laissez moi encore respirer cet instant précieux qui précède l’apparition du grand Tommy

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Tout comme disait Clémenceau “le plus important dans l’amour, c’est quand on monte l’escalier”,  je sens s’écouler en moi l’émoi des premières marches du bonheur tout comme la groupie affolée qui gravit la dernière strate du bonheur imminent. Dès les premières notes de Right as rain, le ton est lancé, Tommy Castro donne l’assaut et son blues soul me transporte immédiatement d’un continent à l’autre. 

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Chairman of the board et Like an angel du même album enfoncent le clou dans mon crâne déjà enclin à l’extase la plus totale. Avec Me and my guitar, et Exception to the rule, les brûlots du premier album ne sont pas oubliés. Son hommage à John Lee Hooker en milieu de concert est des plus surprenant mais son intensité rappelait les meilleurs moments de Wilco Johnson ou de Georges Thorogood. Quelques titres de Guilty of love et de Gratitude, son dernier album, viennent clôturer avec force l’évènement de ce week end. Avec un band étonnamment brillant de simplicité, Tommy a su nous gratifier d’un blues qui sait faire traîner calmement les notes dans les coins, et ça, ça vaut tout l’or du monde. Sa voix, visiblement fatiguée sur la fin, n’a point cédé, alors bon repos Monsieur Castro, à bientôt et merci. 

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Jérôme Mad Man

Photos: Christian Rock

 

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