Eric Clapton en bref

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Dernière modification le 26 juillet, 2005

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Roland DANDELOT (26/07/2005)
Je vais donner mon humble avis sur  GOD, sur les concerts et pas les studios, concernant le guitariste soliste et moins les chansons, et cela même si cela se tient un peu.

Le passage chez Mayall a permit au jeune Clapton de parfaire ses phrasés blues avec une finesse incroyable pour son âge et pour l'époque. 1ere album mythique et c'est un studio !

Viens ensuite la période de Cream, avec les longues impros concert. On peu admirer la fougue dans cette période, les chansons et ce qu'elles représentent, mais au risque de me faire siffler, je trouve que son jeu c'est curieusement déterioré au contact de ce groupe (en concert). Il perd complétement le fil de ses mélodies qui faisaient tout son charme et en faisaient un guitariste unique ! Je n'aime pas son jeu à cette époque.

Aprés avoir tant joué et vidé de ça substance, il jouotte pour Delaney et se repose une année et reconstruit son jeu.

Nous arrivons à la rencontre avec Duane Allman, et là comme de l'acide sur le fer, il entre en ébulition dans le live au fillmore en 70, ou il nous balance des blues avec une intensité jamais atteinte a cette époque. cf : Have you ever loved a women. 2éme album mythique!

La suite des années 70 est plûtot chaotique en terme de "forme", mais cela ne l'empêche pas de nous donner le sublime live de 75 je crois, EC was here. Les phrasés blues sont encore plus travaillés qu'en 70, et les accélérations plus rapides.

Ensuite au fil des concerts 70s ou parfois il joue beaucoup moins, il nous offre des solos sur des chansons comme I shot the sherrif d'un fealing casi chamanique sans égal en émotion (et toujours en impro), et émouvant car il a l'air au bout du rouleau physiquement, et pourtant il est encore trés jeune !
Nous arrivons à la fin des années 70 avec just one night. Clapton, le visage boursouflé par l'alcool à poussé à son apogée les impros penthatoniques, alliant une technique unique et un fealing sans égal. les mélodies coulent littéralement à travers lui et le son est pur avec un léger crunch bien présent. 3éme album mythique.

Clapton aborde les années 80 dans un sale état, aussi il doit se résoudre à se soigner. Son jeu s'effondre et je suppose aussi ses repères artistique, car de nouveaux guitaristes arrivent (Knofler, Vaughan ..)et de nouvelles musiques avec des pointures comme  Randy Rhoads, Van Halen. Il va se refaire une santé en accompagnant Dire straits durant quelques concerts, ou il ne fait rien de mémorable. Je veux citer aussi la video live 85, ou Clapton en cours de désalcoolisation, nous revient avec une meilleure tête et un jeu en pleine mutation par rapport à juste one night. Je dois noter encore une fois qu'a mon avis même si l'ambiance du concert ne me plait plus, son phrasé est superbe, avec un fealing super ! et c'est la dermiere fois qu'on voit Blackie la strat noire.

D'autre concert aux intonnations zarbis suivent, et son son change aussi (saloperie de Lace sensor !), mais il est clair qu'il est entrain de rennaitre. Physiquement et guitaristiquement.
Viens ensuite ça rencontre avec la musique de Stevie Ray Vaughan (je ne peux pas situé la date exact). Il dit a ce sujet que ça  a été un choc. Je pense vu les différences de style incroyables entre deux concerts espacés de quelques mois au milieu des 80s, qu'il devait se chercher a cette époque. Je pense que jamais un guitariste n'a autant inspiré Clapton que Vaughan (pas forcement que du bon). Il a entierement refait son jeu en fonction des nouveaux standarts imposés par Vaughan. Accélération monstrueuse, et vitesse d'exécution hors normes.

En cours de mutation il nous offre en 92 je crois, le "crus bourgeois" 24 night. Ses solos sont exécutés souvent à un train d'enfer, au détriment de la note qui tue. Mais il est un fait indéniable, techniquement parlant il est meilleur qu'avant, il a jamais été aussi bon, et ce niveau ne va pas cesser d'augmenter jusqu'a nos jours. C'est à partir de cette période que les "experts claptonniens" commence à râler !
Viens ensuite une période de succés commerciales retrouvés, comme au premier jour et de nouveau la reconnaissance unanime des pros !
Sa nouvelle  technique notament en rythmique lui permet de faire belle impression sur le Unplugged MTV (à mon avis sans intêret à par la beauté des chansons).

Il nous balance à la fin des 90s des blues avec des solos magnifiques, un phrasé pentha qui n'a pas d'égal dans le monde des vivants (oui Hendrix et Vaughan nous ont quittés, snif). Il a, à mon avis une nouvelle fois le phrasé le plus fluide et mélodieux,  le plus rapide(je ne parle pas d'éxécution de gammes à la con!) et complexe, et cela même si on regrette l'émotion de just one night. De toutes façon on a pas le choix ! Clapton est en pleine forme physique et il se sent bien, le spleen il a donné, et désormais il joue comme cela et plus trop question d'exprimer la souffrance et la mélancolie qui nous plaisait tant dans son jeu, enfin pour l'instant.
Nous arrivons début 2000, ou la les concerts me deçoivent, le pilgrim tour ou live 2001, je crois que c'est le même, ma rasé. Il passe son temps à la rytmique folk la moitié du temps, et le reste il ne joue pas. Honteux ! Il met un point d'honneur à chanter aussi juste que Céline Dion. Il n'a jamais aussi bien chanté lol !
Par contre les derniers  concerts que j'ai eu, crossroad festival 2004(dvd), Clapton Scorcese blues (dvd) sont supers, il joue énormement, on le surprant même a faire des petits bonds le long de la scéne et à danser (eh oui) et il finit en sueur ses concerts, en un mot il se donne à fond. ça fait plaisir, l'émotion de juste one night semble perdue mais il exprime autre chose avec ça guitare, l'energie et la classe émane de son jeu moderne, un peu trop classe peut être. Mais il ne fait aucun doute qu'un jour il retrouvera la note qui tue, et qu'allié à sa nouvelle virtuosité, se sera de nouveau ........DIVIN.

CONCLUSION : Comme on peu le sentir j'adore Clapton. Je suis dingue de guitare blues, et parfois pour quelques solos il faut se taper les chansons ! et je comprend que des gens comme Henri ne les supportent pas. Mais se serait une erreur de condamné le jeu d'un guitariste de blues rock à cause des chansons, car aprés tout c'est sur les solos qu'on compare les plus grands. Pour moi seul 3 guitaristes ont "touché la main de dieu" : Clapton(émotion) Hendrix(folie) ET Vaughan(virtuosité), aucun de ces trois guitaristes n'a été égalés dans sa spécialité, ici la quantification du meilleur est impossible, et dénuée de sens à mon goût.
.. Les Knofler, Beck, Page, BBKing etc.. ne sont que des "génies" de la guitare (je les adore).
Voilà mon bref sur Clapton s'achéve, et a cette occassion je félicite l'équipe de l'Oreille Bleue.

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Dr Blues ( novembre 2002 )
C'est surprenant mais Il est de bon ton aujourd'hui de ne pas apprécier la musique d'Eric Clapton, voire de ne pas apprécier le personnage qu'il incarne, le comparant un peu trop vite à un Gary Moore ou à un Popa Chubby... Et puis même si ... Si Eric Clapton n'avait pas besoin d'un avocat ? j'm en fout !!! quitte à passer pour vieux con : On me demande souvent de citer par exemple un album de Clapton... Mais le choix est si vaste, si nuancé, alors remontons au début de l'histoire et à la question : Clapton Bluesman, oui ou non ?
En 4 mai 64, (ça ne vous rajeunit pas...) dans les studios Decca, Clapton joue sa première session pour un bluesman. Il enregistre 2 titres pour Otis Spann "Pretty Girls Everywhere" et "Stirs Me Up".
En 65, si Clapton monte une corde de banjo pour remplacer le Sol non filé (Ah oui ! A l'époque c'était comme ça) c'est bien pour étendre le registre aigu de ses soli et de favoriser les notes tirées, n'est ce pas l'essence même d'un chorus blues de guitare électrique ?
Toujours 1965, en avril, John Mayall l'engage au sein des Bluesbreakers. Sans avoir répété, Clapton se retrouve sur scène... La claque !!!  Le public, les autres membres du groupe et à commencer par Mayall lui-même comprennent qu'ils ont devant eux une étoile filante de la guitare électrique.
Alors j'écouterai : "John Mayall Bluesbreakers with Eric Clapton" et Hollin'Wolf "London sessions"
Ensuite j'abattrai trois atouts :
1 - L'affectif : Je me souviens avoir acheté des 45 tours d'occasion sur le marché de ma petite ville de campage, parmi ceux-ci, deux d'Eric Clapton : Motherless Children et Knocking on heaven's Door. Mon histoire avec le blues a commencé comme ça vers 1975...
Alors j'écouterai "461, Ocean Bvd" sur lequel la slide guitare est planquée derrière des arrangements subtils... "Oh Lord give me Strengh", et "Ready" : il les a enregistrés pour les sourds peut-êre ?
2 - Le Fait : Même si son parcours n'est pas toujours compris, il met Bercy debout sur "Every day I've the blues". Oui, il fallait avoir son billet !!!
Alors j'écouterai "From the Craddle" une collection de 16 blues joués sur des guitares de légende...
3 - la part des choses : je fais une différence quant à l'époque : en 1930 des Bluesmen jouaient de la guitare, en 1970 des guitaristes jouaient du Blues, aujourd'hui je pense que l'esprit dans lequel on aborde cette musique est le plus important. La chanson a repris ses droits, le solo doit servir les paroles... Trop doué pour se limiter au blues ?
Alors j'écouterai un album de Cream "Wheels of Fire" ou encore Les albums oubliés comme :  "No reason to cry", "Money and cigarettes" ...
Les disques de Clapton sont comme un vaste terroir avec ses Grands-Crus : "Layla", "Just one Night", ses crus bourgeois : "24 Nights", "Journey Man" et ses Vins de Pays  "There's the one on every Crowd", "Slowhand","Backless"... et goûtez moi ça ! Tous ces disques ont pris du coffre, pas éventés du tout, ils ont encore tout leur bouquet et lls vieilliront encore sans perdre de leurs superbes couleurs. Faites moi confiance ! Ils reposent bien au frais dans ma discothèque et j'ai de la chance... Un bon flacon pour chaque occasion.
PS : j'ai volontairement omis de cette liste le "Unplugged" et "Riding with the King"

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Henri  janvier 2004
Eric Clapton n'est pas un mauvais guitariste, ni un mauvais chanteur, mais le problème est qu'il a commencé à être un génial et prometteur guitariste de Blues et de Rock (The blues breakers, The Cream) méritant le titre "the God", et qu'ensuite il est passé dans la guimauve commerciale (ça se vend très bien merci). I shot the shérif (un blues, ça ?) en est l'un des exemples frappants. D'ailleurs quand on y regarde bien dans ses meilleures périodes il n'a jamais été leader et a toujours mis son nom au coté d'autres. The blues breaker ,c'était John Mayall, The  Cream (quelle époque géniale), c'était Jack Bruce et Ginger Baker, musiciens de Jazz à l'origine, qui le poussait à improviser jusque dans ses retranchements. HISTORIQUE ! .Ensuite il y a eu Layla avec les Dominos, c'était le début de la fin pour cet instrumentiste qui a finit par galvauder son jeu de guitare et préférer la chanson facile. From the craddle est une exception heureuse dans la mode du renouveau du blues des années 80/90. Lui même d'ailleurs se provoquait des états d'âme par comparaison (la comparaison avec Hendrix d'abord, Stevie Ray Vaughan ensuite, et même avec Jeff Beck est absolument ridicule, il est loin derrière. Ce n'est pas de sa faute, mais le problème est qu'on le nomme aussi the God)

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