Mad Man (11/07/2005)
Bon, on connaît tous papy Burnside. On sait s’il a fumé les pissenlits par les deux bouts, mais là son « truc » de disque, c’est un peu n’importe quoi. Je ne sais pas s’il a bu trop de jus de maïs transgénique, mais en tout cas, trop fou l’ancêtre.
Malgré un Kenny Brown à la seconde guitare, pas de place pour les puristes mais plutôt pour les fans De G. Love And Special Sauce. L’intervention de Kid Rock (le dernier ex de Pomelos Anderson) sur « My name is Robert too », avec samples batterie, scratch et chant scandé façon Run DMC est la preuve incontournable de l’appartenance de R.L. à la perfide « Urban Blues Connexion ». « Shake ‘em on down », « someday baby », « go to jail » et « Glory be » viennent à point comforter mes dires . Mélange de Blues Hipopé et de soul, l’ensemble ne sera jouissif que pour les inconditionnelles de Blues expérimental, de Cypress hill mixé avec Jon Spencer.
Seul « See what Buddy done » et « Bird without a feather » demeurent tels des empreintes rupestres du Blues troglodytique, des doigts ou plus précisément des majeurs pointés vers les cimes éclairées du changement. Je suis sur que dans dix ans, ce papy là nous collera encore la « bourre ». Trop fort son « Rollin’ and tumblin’ » version 2004.